Que vous soyez professionnel ou particulier, Linux pourrait avoir de nombreux avantages. Dans un monde de plus en plus numérique et connecté, les machines sont partout. Elles sont utilisées pour nous déplacer, nous nourrir, nous habiller, ou encore nous divertir. Pourtant la plupart d’entre nous ne savent absolument pas comment elles fonctionnent, et encore moins de ce qui est fait des données collectées.
- Définition : c’est quoi linux ?
- Pourquoi vous pencher sur Linux ?
- La gratuité du libre
- L’Open-Source, la solution aux écosystèmes fermées
- La stabilité de l’OS
- Les performances et la longévité
- La sécurité au cœur du noyau
- La vie privée, un pilier de Linux et du libre
- La personnalisation extrême
- Une communauté très active et facile d’accès
- Logiciels et applications de l’écosystème GNU/Linux
- Quel Linux choisir ?
- Linux, un apprentissage
C’est justement une des raisons pour laquelle Linux peut être une solution. Reprendre le contrôle de nos outils et de nos données, et comprendre comment ils fonctionnent. Nous allons voir plusieurs points, qui peuvent apporter une solution à notre quotidien, ou au moins attirer votre attention. Non, Linux ce n’est pas un système d’exploitation dépassé uniquement fait pour des vieux barbus.
Définition : c’est quoi linux ?
Linux, aussi appelé GNU/Linux est une famille de systèmes d’exploitation libre et Open-Source. Disponible en une multitude de versions appelées distributions, chacune a ses caractéristiques et fonctionnalités. Mais elles sont toutes basées sur le noyau (ou kernel) Linux, initié par Linus Torvald en 1991. En constantes évolutions, les systèmes Linux sont maintenus par la communauté ou certaines entreprises (comme pour Ubuntu ou Red Hat) pour continuellement s’améliorer et intégrer des nouveautés.
Pourquoi vous pencher sur Linux ?
L’une des premières raisons pour laquelle il peut être bon de s’intéresser à Linux est que ce système d’exploitation se trouve partout. Vous vous en êtes déjà servi, peut-être même sans le savoir. Smartphone, domotique, serveur web, automobile, électroménager, box internet, supercalculateurs, Linux est partout.
Bien que l’OS libre et Open Source ne représente que 1% à 2% du marché desktop, la plupart des autres usages sont dominés par Linux. Vous l’ignorez peut-être, mais à l’origine Android est une distribution de Linux. Rien qu’avec cela, vous comprenez l’ampleur de sa diffusion. Voici quelques chiffres pour visualiser un peu les parts de marché :
- Smartphone 73%
- Tablette 45%
- TOP 500 des supercalculateurs 100%
- Clouds public 90%
Ajoutez à cela bon nombre des systèmes embarqués dans les ordinateurs de bords des voitures, l’IoT, le système dans votre lave-linge et votre aspirateur robot, ou bien encore dans une simple box internet. Rendez-vous compte aussi qu’une bonne partie des serveurs web sont également sous Linux.
La gratuité du libre
Comme vous le savez, Linux est un système libre et Open-Source. Cela implique plusieurs choses, et sera notamment lié à tous ses avantages. Mais premièrement, cela indique que la plupart des systèmes Linux sont totalement gratuits. Pourquoi la plupart ? Car comme le veut le principe de l’Open-Source il est possible de le modifier, s’en inspirer, et d’accéder au code source. Donc n’importe qui peut proposer son propre Linux. Et c’est ce que font certaines entreprises, qui décident de développer leur propre système à partir du noyau Linux. Il s’agira notamment de distributions Linux adressées aux professionnels (ou gratuite, mais avec support payant), ou alors d’un OS à usage précis comme l’OS de la Nintendo Switch. Mais pour ce qui est des usages pour un particulier, l’utilisation sera totalement gratuite.
L’Open-Source, la solution aux écosystèmes fermées
Linux est un peu l’arbre qui cache la forêt de l’Open-Source. Les avantages de Linux seront la majorité du temps également valable pour les logiciels libres. Et l’un de leurs avantages (comme mentionné en introduction), c’est qu’il n’y a pas de problème d’écosystème ou de copyright. Tous les systèmes peuvent être compatibles entre eux. Évidemment il peut parfois y avoir des limites techniques, ou certaines versions non encore finalisées. Mais en théorie, des objets connectés fonctionnant sous logiciels libres peuvent tous fonctionner parfaitement ensemble, sans le problème du produit Truc qui se retrouve incompatible avec l’appareil iMachin, qui a pour effet de faire bugger l’enceinte Samsoule. Les appareils connectés c’est bien, mais sans formats propriétaire c’est mieux.
Enfin, puisque les projets sont communautaires, ils auront pour but de répondre à un besoin, et non d’en créer un. Pas de version obsolète, de forçage pour passer à une autre version, pas de demande d’abonnement ou d’achat de nouveaux produits, etc. Le but est que ce soit le plus partagé et que ça fonctionne le mieux possible. Ce n’est pas une vision mercantile ayant pour but de réjouir les actionnaires.
La stabilité de l’OS
Linux est depuis toujours reconnu pour son impressionnante stabilité. Ce n’est pas pour rien si les serveurs web et les supercalculateurs armés de milliers de GPU l’utilisent. C’est entre autres grâce à la validation des mises à jour par la communauté. Toutes les modifications sont validées par une communauté de développeurs et de passionnés. Chaque distribution sera différente, mais nombre d’entre elles utilisent des outils longuement éprouvés avant de les publier. Et contrairement à Windows, il n’y a pas de mises à jour intempestives tous les quatre matins, vous apportant bugs et nouvelles instabilités.
À cela on peut ajouter que vu que le système est librement modifiable, il est possible de supprimer tout ce qui est superflu et d’ajouter librement ce qui est nécessaire. Ce sont notamment deux points clés pour une workstation.
Les performances et la longévité
Pour ce qui est des performances, Linux est connu pour utiliser peu de ressources et surtout pouvoir être utilisé sur de vieilles machines. Ici pas besoin d’avoir 32 Go de RAM, d’avoir obligatoirement le TPM2.0, et la dernière génération de processeur pour être éligible.
Les OS Linux utilisent généralement très peu de temps CPU et de RAM. Toute cette puissance peut donc être allouée à la tâche exécutée. Il est aussi possible d’utiliser des composants basse consommation, recycler une vieille machine, ou alors garder votre PC des années durant, sans le moindre problème. Le système fonctionnant différemment, les logiciels sont généralement plus rapides sur Linux. Là où un Gimp peut mettre une dizaine de secondes pour charger à son ouverture sur Windows, il s’ouvre instantanément sur Linux.
Coté jeux vidéo me direz-vous ? Il est vrai que la plateforme de prédilection reste Windows. Mais les choses changent. D’après Valve, 17 6459 jeux de son catalogue Steam (soit 83%) sont jouables sur Linux. Et les choses ne sont pas prêtent de s’arrêter grâce à Proton, et au Steam Deck qui devrait favoriser son développement. Bien que Linux soit encore un peu en retrait, les différences de performances in-game vont en s’amenuisant, et Linux rattrape de plus en plus son retard dans la discipline.
La sécurité au cœur du noyau
La conception même de Linux implique une sécurité. La gestion des droits y est plus stricte, et l’architecture du noyau est directement conçue pour être sécurisée.
La communauté y étant très active, les retours et les corrections ne se font pas attendre. Il n’y a pas à patienter qu’un directeur soit au courant et se décide à mettre une équipe sur le sujet, pour une implémentation dans une mise à jour qui viendra l’année suivante. Les logiciels y sont aussi sécurisés la plupart du temps. Du moins, puisque les codes sources sont ouverts, les choses se savent rapidement.
Le développement communautaire a également pour effet la préservation d’un autre aspect de la sécurité. La sécurité des données et de vos informations personnelles.
La vie privée, un pilier de Linux et du libre
Là est l’un des plus grands combats du logiciel libre : le respect de la vie privée. Comme le clame la e.foundation « my data is my data ». Ce genre de slogan a toujours été la ligne de conduite de Linux, mais ses dernières années le contraste s’accentue. Plus moyen de s’acheter un paquet de chips sans avoir des tonnes de trackers qui nous pistent de partout. D’autant plus avec les clouds qui gardent et deviennent propriétaires de vos données (lisez bien les conditions d’utilisations), les applis photos qui scannent vos albums et bien évidemment les messageries qui surveilles vos conversations. Cette dernière phrase sonne comme paranoïaque, mais vous savez bien que non. Pourtant un smartphone sous /e/OS avec Signal ne coute pas plus cher qu’un Android avec Whatsapp, alors qu’ils font exactement la même chose.
Sous Linux, la majorité des distributions et des logiciels sont conçus pour respecter votre vie privée, et n’ont généralement aucun intérêt à vous extorquer ces données. Évidemment, l’Open-Source ne garantit pas ce respect de la vie privée, juste qu’il peut être vérifié. Habituellement, il n’y’a pas de problème, mais mieux vaut se tenir informer par les forums ou autres fils de conversation des communautés, généralement bien renseignées.
La personnalisation extrême
Qui dit libre, dit libre de personnaliser comme cela vous chante. Linux a des possibilités de personnalisation monstre. Que ce soit dans le font ou dans la forme, vous pourrez avoir un système qui vous convient et vous ressemble. De base, les distributions sont disponibles dans des bureaux différents (Gnome, KDE, Xcfe, MATE, etc.), styles différents, et vous pourrez tout changer comme cela vous chante. Dock, barres des tâches, en haut, en bas, à droite, à gauche (ces soirées-là !!), que vous veniez de MacOS ou de Windows, vous pourrez retrouver quelque chose de familier. Et si vous avez l’image d’un système sans interface se faisant intégralement en lignes de commandes via le terminal, les choses ont évolué. Aujourd’hui, beaucoup de distributions proposent des interfaces graphiques évoluées sur lesquelles vous pouvez tout faire sans avoir à taper une ligne de code (bien que cela reste possible pour ceux qui veulent).
Quand on voit tout ce qu’il est possible de faire avec Linux, on aurait envie de dire que la seule limitation est votre imagination… mais aussi le temps que vous y passerez.
Et la personnalisation ne s’arrête pas à l’esthétique ! Vous pourrez également tout configurer comme bon vous semble, le pouvoir est redonné à l’utilisateur. Comme précisé plus haut, dans le cadre d’une utilisation professionnelle, le système peut être optimisé pour une certaine utilisation, sans se préoccuper du superflu et de tout ce qui peut consommer ou être source d’instabilité. C’est un véritable Lego !
Une communauté très active et facile d’accès
Je vous en parle depuis le début, et pour cause : c’est l’une des plus grandes forces de Linux et de l’Open-Source ! Des communautés de toutes parts pourront vous aider et vous accueillir, répondre à vos questions, vos doutes, et vous aider à progresser. Et aujourd’hui les supports sont multiples. Les vénérables forums sont toujours là, et sont toujours de véritables mines d’or. Selon la distribution que vous choisirez cela dépendra, mais les forums Ubuntu et Debian Facile sont très réputés. Aujourd’hui vous pourrez également trouver de nombreux fils de discussions Telegram, ouvert à tous. Par exemple Ubuntu, ou le support Ubuntu .
Évidemment il ne faut pas oublier les réseaux sociaux et YouTube ! Nul doute que vous pourrez trouver des choses sur Twitter, et YouTube est évidemment rempli de vidéo en tout genre et dans toutes les langues (même si l’anglais va aider). D’ailleurs la chaine française Adrien Linuxtricks pourrait vous aider à trouver une distribution qui vous irait.
La communauté Linux est très réactive et se tient très au courant des dernières mises à jour et nouveautés. Vous pourrez avoir des retours sur le moindre changement.
Logiciels et applications de l’écosystème GNU/Linux
L’une des choses qui diffèrent de Windows, c’est le magasin d’application. Sur ce point, Linux se rapproche plus d’un Android ou d’un iOS. S’il est possible d’installer des logiciels tiers librement, Linux dispose nativement d’un Store. C’est l’une des choses qui surprend, et est généralement appréciée en arrivant sur un ordinateur Linux. Pour installer un logiciel ou un paquet, pas besoin d’aller sur internet, à fouiller et risquer de se retrouver avec plein de parasites, des toolbars et un nouveau navigateur après avoir téléchargé un programme sur Softronic.
Tous les programmes sont répertoriés dans un même endroit (et bien évidemment classés) et peuvent être téléchargés sereinement. Pour les utilisateurs plus avancés, ils peuvent même être directement installés par lignes de commandes. Autre avantage, les mises à jour se font également par cet installateur, au lieu de devoir surveiller et mettre chaque logiciel à jour séparément. Si vous lisez cet article, vous avez probablement un smartphone, donc imaginez un genre d’App Store ou de PlayStore, mais sur un PC.
Quel Linux choisir ?
L’OS Linux en tant que tel n’existe pas. Ce sont tout un tas de distributions utilisant le noyau Linux. Il serait impossible de toutes les nommer, d’autant plus que beaucoup se crées et disparaissent régulièrement. Tout dépendra de votre utilisation, professionnelle, personnelle, industrielle, etc. Mais pour un ordinateur personnel à utilisation bureautique ou classique, il y’en a plusieurs qui peuvent être intéressantes. Ubuntu est la plus connue, et avec son environnement Gnome il est vrai qu’elle est assez simple à utiliser et parfaitement adaptée à des débutants. Puisqu’une grande partie des distributions se basent dessus, les utilisateurs plus avancés pourront se tourner vers Debian.
Dans un style différent et moins modulaire, certains pourraient être intéressés par ElementaryOS. Le projet propose un bureau au style soigné prêt à l’emploi, reprenant un peu le style Apple. Il n’y’aura pas grand-chose à configurer, mais en revanche les possibilités des personnalisations sont faibles. Mais il n’y a pas de règles, et le mieux et de vous renseigner vous-même et de trouver celle qui vous convient le mieux !
Linux, un apprentissage
Cet argument est à double tranchant il est vrai. C’est l’une des forces de Linux, mais représente l’une de ces difficultés. Linux vous apprend comment utiliser un ordinateur et l’informatique. Contrairement à beaucoup d’autres systèmes qui vous prennent constamment par la main, Linux nous apprend à faire les choses par nous-mêmes, et nous laisse le choix. Ceci peut être compliqué au début, mais de cette manière on peut se voir vraiment progresser et mieux comprendre le monde numérique. Surtout que nombre de systèmes Linux sont de plus en plus accessibles et grands publique, avec des interfaces graphiques soignées et s’approchant des standards actuels.
La meilleure expression pour illustrer ce phénomène serait : « Quand un Homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que lui donner du poisson ». Les systèmes d’exploitation actuels ont trop l’habitude de nous donner du poisson, et de nous assister. Résultat, même si nous vivons dans un monde de plus en plus numérisé, la culture informatique est très peu développée, et finalement la plupart des gens (même les jeunes) ne savent pas plus qu’il y’a 20 ans comment tout cela fonctionne. Nous avons tous appris à manger ou à faire du vélo, au début ce n’est pas forcément le plus facile, on est peut-être tombé, mais nous nous sommes relevés et avons pu réussir à être autonomes et réussir à nous déplacer seuls sur deux roues (et sans roulettes !), et nous n’avons jamais entendu l’histoire de quelqu’un se mettant la fourchette dans l’œil en mangeant, car il n’était pas capable de le faire tout seul. Tout demande un apprentissage, mais une fois adulte, il est quand même plus préférable et agréable de se déplacer sans roulettes et de se nourrir sans que l’on ait à nous faire l’avion. Surtout quand l’on n’est pas sûr de ce qu’il y’a dans la fourchette.
Combien ça coute ?
Puisqu’ils sont libres et Open-Source les distributions Linux sont gratuites, tout comme leurs mises à jour. En revanche, n’oubliez pas que vous pouvez faire des dons pour soutenir les projets et ainsi aider au soutien de Linux et de l’Open-Source.
Pour quoi peut-on l’utiliser ?
Linux peut être utilisé pour tout. Travail, loisir, jeux, etc. Et c’est bien pour cela qu’il y’a des distributions spécialisées. Pour serveurs, machines spécifiques, systèmes embarqués, appareils basse consommation, etc. Mais il y’a bien évidemment des distributions (la majeure partie) « classiques » pour desktop. À l’image des plus connues comme Ubuntu, Debian, Arch Linux, Manjaro Linux ou bien encore Linux Mint.
Pourquoi utiliser Linux ?
Pour sa personnalisation, sa flexibilité et sa sécurité, Linux peut être à conseiller. Les systèmes Linux peuvent être configurés comme bon vous semble et tourner sur toutes sortes de machines. Le système Open-Source permet également un respect de la vie privée, et les problèmes de licence et de copyright. De plus Linux peut être vraiment pédagogique dans l’apprentissage de l’informatique.
Linux, est-ce que c’est facile à utiliser ?
Linux est réputé pour être compliqué à utiliser. Et il est vrai qu’il demande un peu plus d’implication que Windows ou macOS. Mais des distributions deviennent de plus en plus accessibles et grand public, Ubuntu en tête. Pour une utilisation bureautique classique, ce dernier peut tout à fait être utilisé normalement, sans connaissance particulière, et ce avec une interface agréable et ergonomique. Et à force de l’utiliser, vous pourrez voir vos compétences augmenter, et ainsi mieux maitriser les outils numériques. De plus la forte communauté de Linux est là pour aider et documenter les utilisateurs et nouveaux arrivants.
Comment faire pour installer Linux ?
Après avoir choisi la distribution de votre choix, l’installation se fait comme n’importe quel autre système d’exploitation. Il vous suffit de télécharger l’ISO sur le site internet de la distribution, et ensuite créer un CD ou une clé USB d’installation (une clé boot). Si vous voulez juste essayer et voir à quoi cela ressemble, sans désinstaller votre système vous pouvez le faire via une machine virtuelle. Si vous vous voulez faire une vraie installation sur disque, il est possible de le faire en dual boot, à côté de votre Windows actuel. Comme ceci vous gardez votre installation actuelle sans risque de perte (s’il reste de l’espace disque évidemment). Mais le plus simple reste une installation comme système principal, votre OS Linux s’installera à la place de ce qui est déjà en place (a moins que le disque soit vide), comme seul est unique système d’exploitation de la machine. Il suffira de suivre les étapes de l’installateur et de configurer votre système au fur et à mesure. La plupart des distributions Linux proposent des tutoriels sur leur site pour expliquer comment faire.
Salut, petite précision, les distributions peuvent démarrer sur la clé usb sans installation sur disque dur, en mode *live-usb* et/ou s’installer en *dual boot* à côté d’un Windows
Merci pour cette précision, en effet j’ai oublié de mentionner le Live USB, qui est possible. En revanche le dual boot est bien abordé dans la FAQ 🙂
Un article généraliste plutôt complet, ça fait plaisir à lire. Toutefois il y a quelques points sur lesquels je voudrais apporter des précisions
C’est marrant de voir que 10 ans après ubuntu a conservé cette réputation d’être en tête de l’accessibilité au grand public alors que ce positionnement releve plus du marketing et que face à ses nombreux problèmes ubuntu a rapidement été supplanté par linux mint, manjaro et mx linux pour ne citer que ces 3 là qui sont loin devant sur distrowatch.
linux mint ayant vu le jour spéciquement pour corriger les problèmes d’accéssibilité d’ubuntu.
Il y a aussi des distributions spécifiques pour les débutants ou les personnes habituées à windows qui sont bien plus appropriées que ubuntu, comme zorin os ou linux lite.
Envoyer les nouveaux et les curieux vers ubuntu et son interface gnome 3 qui rebute même parmi les linuxiens expérimentés n’est pas un choix judicieux à mon avis, ça risque d’en repousser plus d’un.
Si il est vrai qu’il est possible de jouer sous linux, je pense qu’il est important de préciser que jouer aux jeux pour windows sous linux nécéssite une certaine implication et n’est pas toujours possible. J’ai souvent vu des gens qui se sont senti trompé quand ils se rendus compte qu’ils ne pouvaient pas jouer a leur jeux windows sous linux.
Un petit retour aussi sur le dual boot, ça a longtemps été sans risque ni difficulté mais aujourd’hui ça peut être risqué sur une machine avec l’UEFI et le secure boot, voir par exemple: cakeozolives.com/shaarli-antichesse/, il est préférable pour un débutant de rester sur du live usb avec persistence des données, il peut y avoir une perte de performances mais ça a l’avantage d’être sans risque de perdre l’accès à windows ou d’avoir un ordi qui ne démarre plus.
Faire le lien « libre et opensource donc gratuit » est non seulement faux car il y a de nombreux exemples de libre/opensource qui est payant mais en plus ça implante une représentation du libre qui est ensuite très difficile de déconstruire et qui pose des problèmes. Des distributions linux qui sont payantes ou qui proposent plusieurs versions dont une payante il y en a, notamment zorin OS citée plus haut.
En tout cas merci d’avoir pris le temps d’écrire et publier ce billet qui reste très informatif
Je ne peux que conseiller distrotest.net
siteweb qui permet de tester pleins de distributions dans le navigateur !
Article très intéressant, qui me conforte dans mon choix.
Pratiquant Windows (amateur de chez amateur) depuis le néolithique, j’ai glissé vers Linux (mint), y a tout juste 1 mois, installation facile, choix multiple pour egonomie bureau, rassurant à tout point de vue. J’ai donné à mon PC un lifting extraordinaire.
Je conseille vivement.
Tout à fait.
Super article, mais je rejoins joleclodo Ubuntu de base et son interface à vomir de Gnome 3 pour commencer est juste le meilleur moyen pour que la personne repasse à Windows.
Pour ceux qui veulent ABOSLUEMENT avoir un Ubuntu car le marketing a fait son office :), je recommande « Ubuntu Budgie » avec l’interface de Solus, ou « Ubuntu Cinnamon Remix » avec l’interface de Linux Mint bien que ce dernier soit à mon avis le plus adapté pour un premier jet dans le monde de GNU/Linux mais pas de Ubuntu dans le nom.