Le gouvernement chinois bloque à nouveau des applications venues des États-Unis. Après Facebook et YouTube, ce sont WhatsApp, Threads et d’autres qui se voient être interdite dans le pays du milieu.
Depuis 2009, Facebook et Twitter (X) sont interdits en Chine, mais cette semaine, ce sont d’autres réseaux sociaux (et applications de messagerie) qui rejoignent le clan des bannis. Il convient tout de même de rappeler que malgré cette interdiction, Facebook tire 10% de ses revenus en Chine. Entre les VPN et autres méthodes de contournement de la loi, les chinois parviennent encore à aller sur des sites supposément inaccessibles.
Quels nouveaux sites sont interdits en Chine ?
En plus de WhatsApp, ce sont Threads, Signal et Telegram qui ont été bannis de Chine par le gouvernement.
Apple révèle dans un communiqué :
« L’administration chinoise du Cyberespace a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en termes de sécurité nationale […] Nous sommes tenus de respecter les lois en vigueur dans les pays où nous opérons, bien que nous ne soyons pas d’accord avec elles »
Ce sont donc principalement des applications américaines qui ont été bannies, et ce, probablement à cause d’une nouvelle règle arrivée en août dernier imposant à toutes les applications de s’enregistrer auprès du gouvernement chinois.
États-Unis vs Chine : un combat par application interposée
Cela fait maintenant des mois que les États-Unis tentent d’interdire TikTok de leur territoire.
En effet, le congrès américain considère que l’application possédée par ByteDance est un moyen pour le gouvernement chinois d’influencé de millions d’utilisateurs. Dernière information en date, les États-Unis ont proposé un ultimatum à TikTok :
- Soit être racheté par une société américaine,
- Soit être bannie du territoire.
Dans cette guerre froide des applications, la Chine prend beaucoup moins de précaution que les États-Unis et interdit purement et simplement WhatsApp… Une manière peu démocratique de promouvoir WeChat, l’application de Tencent réputée pour sa censure et sa surveillance.