Vous avez certainement vu passer les Smart TV QLED, dont la technologie issue des TV LED a jeté un renouveau sur la qualité d’images, rivalisant avec les écrans plats OLED. Mais plus récent encore, le Neo QLED a fait son apparition pour surenchérir ! Quelle plus-value se cache-t-elle derrière cette innovation ?
On sait déjà que les écrans OLED et le QLED n’ont rien à voir en termes de composition, mais quelles différences séparent un téléviseur QLED d’un Neo QLED ? Sur quels plans et à quel degré la plus-value est-elle importante dans la dernière innovation de Samsung ? Nous allons tenter de débroussailler tout ça, afin de vous éclairer et vous donner notre avis sur les bonnes raisons d’investir dans un écran plat de la gamme au-dessus au moment d’acquérir une nouvelle folie numérique !
De LED à Neo QLED : besoin d’y voir clair !
En fait, les écrans QLED sont déjà une amélioration des fameux écrans LED (Light Emitting Diode), très utilisés parce qu’ils sont assez peu coûteux et relativement économes en énergie.
Les diodes viennent éclairer une dalle en cristaux liquides, connus sous le nom de LCD, le tout sous un filtre couleur. Seul problème : en fonction du dispositif de rétroéclairage qu’on utilise (IPS ou VA), la qualité d’image vidéo est limitée par une luminosité perfectible, des contrastes (noirs et blancs) manquant d’intensité, un angle de vision moins large et/ou une colorimétrie restreinte. C’est pour cette raison que d’autres marques que Samsung ont cherché à exploiter une autre technologie d’affichage.
L’OLED : la piste pour se passer du rétroéclairage
C’est là que les écrans plats OLED (Organic Light Emitting Diode) ont vu le jour, qui utilisent des diodes électroluminescentes en guise de pixels. Ces diodes particulières sont composées de matériaux organiques destinés à s’illuminer sous l’effet du courant électrique.
Et comme chaque pixel génère sa propre lumière, chacun peut s’allumer ou s’éteindre indépendamment des autres. Résultat : une meilleure luminosité, plus uniforme que sur du rétroéclairage, un meilleur angle de vision et des contrastes plus profonds.
La riposte made in Samsung : le QLED renoue avec le rétroéclairage
En 2017, on revient sur les écrans LED en ajoutant simplement un filtre à boîtes quantiques entre la toute première couche (l’affichage) et le filtre de couleurs pour obtenir une TV QLED (Quantum Dot Light Emitting Diode). Bon, mais qu’est-ce que c’est que cette diablerie de filtre à boîtes quantiques ? En fait, il réagit simplement à la lumière bleue en s’illuminant et en émettant lui-même des couleurs.
En résulte une palette beaucoup plus riche en nuances, un meilleur contraste, un large angle de vision et une luminosité qui dépasse même celle des écrans OLED. En outre, le phénomène de burn-in (quand l’écran s’abîme après avoir affiché une image statique trop longtemps) ne se pose pas, contrairement aux téléviseurs à diodes électroluminescentes. Bref, une rivalité a vite émergé entre QLED et OLED quand soudain…
Le Neo QLED : la technologie QLED en plus performant : mais comment ?
Vous vous rappelez du système de rétroéclairage via la disposition de LEDs derrière une dalle LCD ? Avant l’époque des diodes, c’était des néons qui assuraient le rétroéclairage. Mais les LEDs, plus petites, avaient un meilleur rendement, et c’est pourquoi on les a mis à leur place.
Eh bien, avec le Neo QLED, c’est le même principe : on remplace les diodes traditionnelles par des mini-LED, quarante fois plus petites… Le gain de place permet évidemment d’en mettre beaucoup plus sur le panneau de télévision, à savoir des milliers de nouvelles sources lumineuses, pour une qualité d’image inédite !
Concrètement, ça change quoi par rapport aux écrans QLED et OLED ?
Eh bien cela veut dire encore plus de couleurs, des contrastes plus marqués, un angle de vision élargi et une luminosité sans égal (jusqu’à 4 000 nits contre 600 nits pour les TV OLED) ! Autant dire que pour le gaming, c’est juste incroyable ! En outre, on diminue également les effets “blooming”, c’est-à-dire le flou qui apparaît dans les zones de transition entre une partie très lumineuse et une partie sombre de l’image. Bien sûr, la qualité UHD (ultra haute définition ) 4K est largement prise en charge, et même 8K pour certaines, ce qui assure à ces écrans plats une certification HDR +.
D’autre part, du fait de la taille réduite des mini-LED, les écrans peuvent s’affiner davantage au point de n’avoir presque plus de bords. Il est donc plus facile d’en adapter le design pour varier les styles et les plaisirs. Enfin, les écrans Neo QLED ne présentent pas de risques de burn-in, ni de baisse de luminosité au fil du temps, comme pour les écrans OLED, par exemple. En d’autres termes, ils sont plus durables.
Le Neo Qled : une exclusivité Samsung Pemium Collection ?
Pas tout à fait. En vérité, le nom “Neo QLED” est le nom trouvé par Samsung pour faire la différence entre un écran QLED normal et une TV exploitant des mini-LED. Ailleurs, chez HiSense par exemple, vous pourrez trouver des appareils utilisant un procédé similaire, mais c’est bien le terme mini-LED qu’il faudra trouver pour en être certain. Quoi qu’il en soit, les innovations que proposait déjà Samsung sur les gammes QLED se retrouvent en Neo QLED, à savoir : la possibilité de fixer l’écran au mur afin d’y mettre un écran de veille décoratif (puisque les images fixes ne risquent pas de provoquer une quelconque brûlure !) et des commandes simplifiées par une télécommande universelle, un assistant vocal et une application domotique. On n’oubliera pas non plus la One Connect Box, qui permet de centraliser les branchements avec ses nombreux ports USB et HDMI.
Les TV Samsung Neo Qled sont-elles beaucoup plus chères que les écrans QLED ?
À l’heure actuelle, chez Samsung, vous ne trouverez pas encore d’écrans Neo QLED à moins de 1 000 €, tandis que les TV Samsung QLED sont accessibles à partir de 700 € au rayon des 43 pouces. De l’autre côté de la fourchette des prix, on trouve des TV Samsung Neo QLED de 85 pouces qualité 8K à plus de 10 000 €, tandis que les écrans QLED de la même taille dépassent tout juste les 3 000 €. L’écart de prix est donc important, même si c’est pour une qualité incroyable et une très bonne durabilité.