Le vélo électrique Citycrosser est le dernier-né de la gamme de la marque Eleglide. Après avoir reçu leur nouvelle trottinette Coozy, c’est au tour du vélo de passer dans nos colonnes. De l’unboxing au déchargement total de sa batterie, voici le test du Eleglide Citycrosser.
Le catalogue de vélos électrique sur le store de Eleglide est large : 7 modèles électriques proposés allant du pliable au fatbike. La boîte s’adresse donc à un maximum de client mais interroge sur sa faculté à proposer un produit qualitatif. La marque s’est-elle trop éparpillée avec l’annonce d’un nouveau modèle, le Eleglide Citycrosser, uniquement destiné à un usage urbain ? Réponse dans cet article.
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Fiche technique du vélo électrique Eleglide Citycrosser
- Dimensions : 179x68x107cm
- Poids : 22kg
- Cadre : Alliage d’aluminium
- Fourche : Alliage d’aluminium
- Puissance moteur : 250W (45nm)
- Position moteur : roue arrière
- Vitesse max : 25km/h
- Freinage : Freins à disques avant et arrière
- Pneus : 700Cx38C en caoutchouc CST
- Étanchéité : IPX4
- Capacité de batterie : 36V 10Ah
- Temps de charge : 6.5h
- Autonomie : 75km
- Prix : 1100€
Unboxing et assemblage du Eleglide Citycrosser
On redoute toujours cette étape de l’unboxing et de l’assemblage. Nos dernières expériences n’étaient pas des plus plaisantes puisqu’elles ont toutes mené à la même résolution : devoir faire appel à un professionnel pour permettre au vélo de rouler correctement. La faute a des freins avant mal centrés sur la roue qui viennent empêcher le vélo d’avancer normalement.
Après ces multiples déconvenues, on priait pour avoir enfin un vélo dont le montage se passe bien. Et bien, ce ne sera pas avec le Eleglide Citycrosser. Côté unboxing, il n’y a rien à redire mais l’assemblage, lui, n’est pas tout à fait comme on le souhaitait.
Est-il possible d’avoir une notice compréhensible ?
Quand on regarde la notice, on retrouve des explications traduites de l’anglais et des dessins très vagues indiquant le montage à réaliser. Aucune information sur l’inventaire des pièces à utiliser, sur les différentes vices existantes… On est face à des hiéroglyphes qu’il faut déchiffrer pour comprendre. Avec du recul, ce n’était pourtant pas sorcier : on aurait pu économiser beaucoup de temps avec des explications claires.
Mais ce n’est pas tout, après environ 1h30 de montage (à faire à deux), on se dit « ça y est, voila une bonne chose de faite ». Si seulement ! Au moment de faire son premier trajet, difficile d’avancer : le frein est mal agencé et bloque la roue. Heureusement, on craignait le pire mais plus de peur que de mal ; après 5mn à rouler et quelques bidouilles, le frein s’est débloqué. Ouf, pas besoin d’aller chez le réparateur qui nous connait déjà trop bien.
Finalement, alors que le produit était arrivé dans un carton bien protéger pour que rien ne bouge, il a fallu (encore) toucher aux freins pour qu’il soit opérationnel.
Le design du vélo électrique Eleglide Citycrosser
Une fois assemblée, une chose que l’on ne peut pas enlever au vélo est son design. Le blanc et le noir rendent ce Citycrosser épuré et classe. La potence fait penser à un vélo de course. Même constat avec les roues fines et le poids plume de 22 kg. La batterie est parfaitement intégrée dans le vélo. On semble se tourner vers le vélo idéal pour la ville. « Comme son nom l’indique, me diriez-vous ».
Côté ergonomie, rien à redire si ce n’est des poignées assez désagréables au toucher. Toute la rédaction était d’accord pour le dire, mais cela reste notre avis. À part cela, le vélo fera son petit effet quand vous le verrez en vrai.
La plupart des câbles et éléments nécessaires à l’assistance électrique sont intégrés dans le cadre du vélo. Un très bon point au niveau esthétique et surtout pour la durabilité du système électrique. A noter que pour cette gamme de prix, il est très rare de voir ce genre d’intégration sur les vélos électriques.
Le manque d’accessoire, encore et toujours un point noir chez Eleglide
C’était un des gros points faibles du très bon Eleglide M1 Plus que nous avions testé, le manque criant d’accessoires. Avec le Citycrosser, la marque a appris de ses erreurs en intégrant des garde-boues, un panier avant… et c’est tout. Pas de sonnettes, de phare arrière (pourtant obligatoire légalement) ou d’antivol. Il faudra ajouter ces accessoires indispensables par vous même.
Plus que ces oublis, le panier avant interroge. Pas de rebord, pas d’attache intégrée. On est loin du panier pratique et optimisé de chez Vanmoof. Pour être franc avec vous, on a même décidé de l’enlever du Citycrosser ; il n’avait aucun intérêt et ne faisait qu’augmenter le poids du vélo.
Pour avoir des bons plans, retrouvez notre article sur les meilleures offres de vélos électriques de Eleglide
Les fonctionnalités du vélo électrique
Passons aux fonctionnalités du Citycrosser. Ce vélo électrique possède un petit écran LDC lumineux et placé sur la partie gauche du guidon. Avec, il est possible d’allumer ou d’éteindre le phare avant et de voir différentes données :
- La vitesse du vélo
- Le nombre de kilomètres parcourut
- la batterie restante
- Les modes d’assistance
Concernant les modes du vélo, ils vont du mode 0 « sans assistance » au mode 5 avec « assistance maximale » et sont modifiables avec les boutons à gauche de l’écran. Comme tous les vélos électriques en France, la vitesse max d’assistance est de 25km/h. Au-delà, il faudra faire chauffer les muscles des jambes.
Une poignée d’accélération fournie et un accès aux paramètres d’usine
Des poignées supplémentaires sont fournies avec le vélo et d’ajouter au vélo un accélérateur, comme pourrait l’avoir un scooter. Cela évite de pédaler mais est totalement interdit par la loi en France. De même, il est possible de débrider le vélo en appuyant sur les deux boutons de l’écran et modifier les paramètres du vélo (et d’aller jusqu’à 35 km/h). Ceci est aussi proscrit mais la marque semble ne pas en avoir grand chose à faire : il n’est noté nul par l’illégalité de cette manip.
On vous rappelle au cas où que la législation française considère qu’un vélo ne doit pas dépasser 25km/h avec une assistance électrique. Gare aux contrôles !
Prise en main du Eleglide Citycrosser
Quels sont les ressentis sur ce vélo ? Après plusieurs centaines de kilomètres réalisés avec le Citycrosser, voici nos résultats :
Une conduite fluide pour la ville
Les 7 vitesses du vélo couplées à son moteur électrique permettent une conduite agréable en ville. Par contre, dès que l’on sort des routes goudronnées, ce n’est plus la même histoire : les chemins ou les pavés ne sont pas de tout repos, la faute à l’absence de suspensions. Mais, si vos trajets sont en ville, le vélo fera parfaitement l’affaire : le démarrage de l’assistance s’active dès le premier coup de pédale et l’accélération est parfaite.
L’utilisation du Citycrosser en ville et donc idéale pour un vélo de cette gamme de prix. Et même sans assistance, le vélo est parfaitement utilisable, grâce à son poids faible. Si vous tombez en rade avant d’arriver à destination, vous pourrez rentrer sans difficulté.
Un confort à revoir pour les longs trajets
Finalement, ce qu’on peut reprocher à ce vélo, c’est son confort. Avec l’absence de suspensions que l’on a vue d’une part. Mais aussi avec une selle qui est dure et fait vite mal au fessier dès que les kilomètres dépassent les doigts de la main. Prévoyez d’acheter une sursemelle en plus ou de changer complètement de selle.
Il est possible d’activer un « push mode » permettant au vélo d’avancer jusqu’à 6km/h lorsque vous êtes à pied et vous le pousser. Pratique dans les montées pour limiter les efforts.
Les performances du vélo électrique
Au niveau des performances, on avait quelques craintes : le moteur de 250W couplé à 45nm paraissait assez faible comparé au Bezior M2 Pro et ses 500W. Heureusement, ce Citycrosser aime nous faire mentir. Sa puissance est largement suffisante pour arborer les rues parisiennes sans faire d’effort. Attention néanmoins à un point : les montées. On est allé sur les pentes des buttes Chaumont avec confiance et sommes revenus frustrés ; le vélo n’arrivait pas à démarrer dans les côtes. Dommage, mais pas rédhibitoire puisque dans cette gamme, aucun vélo que nous avons testé n’a réussi cette épreuve.
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À part ce détail, les capteurs de puissance et de cadence sont très réussis et sauront parfaitement vous permettre de limiter l’effort au maximum sans pédaler dans la semoule. On se rapproche du très bon RadMission 1 en termes de sensation à ceci près que les 7 vitesses permettent de mieux gérer sa cadence de pédalage — il n’y a pas de vitesse sur le RadMission.
Les pneus sont en caoutchouc CST, matière supposée increvable. On n’a pas osé y mettre des coups de couteau mais au toucher et quand on roule, ils ont l’air de ne pas s’user et semblent difficilement déchirables.
Quelle autonomie pour le vélo de ville ?
L’autonomie annoncée de 75km en mode assistance tient ses promesses. Nous avons largement atteint cette estimation en oscillant entre le mode 3 et 4 — selon nous, le mode 5 n’a aucune différence avec le mode 4 sauf qu’il utilise plus de batterie.
Ainsi, nous avons fait plus de 80km lors de notre session, un très bon point pour de longues sorties ou pour ne pas avoir à recharger la batterie de son vélo électrique tous les jours. D’autant plus avec un chargement qui n’est pas aussi bon que l’autonomie : avec presque 7h de charge, on a le temps de s’impatienter. C’est le retour de bâton d’avoir une grosse batterie, mais on aurait préférer une charge rapide.
Faut-il acheter le Eleglide Citycrosser ?
Pour résumer, est-il intéressant de craquer pour le Eleglide Citycrosser ? Personnellement, on a été séduit par le vélo électrique. Même si ce n’est pas le meilleur modèle que nous avons testé, il tient ses promesses et ne fait pas de faute grave. Les performances sont un peu juste en montée et le confort spartiate, mais l’ensemble reste cohérent. Le vélo est design, très léger, possède une puissance décente ainsi qu’une bonne autonomie.
Alternative : Eleglide Citycrosser vs RadMission 1
Le plus grand concurrent du Eleglide Citycrosser est un vélo électrique moins cher (de 100€) avec des caractéristiques relativement similaires. Le poids, la puissance et l’autonomie sont les mêmes. Ce qui diffère réellement de ces deux vélos est l’intégration de la batterie à l’avantage du Citycrosser et les vitesses — le RadMission n’en a pas. Finalement, avec ces deux améliorations, on se tournera plus vers le Citycrosser (surtout quand il est en promo).
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Le vélo Eleglide Citycrosser est un bon rapport qualité/prix. Le vélo est réussi au niveau de sa conduite et de ses performance. On regrette néanmoins qu'il n'ait pas appris de ses erreurs du passé, notamment dans l'assemblage encore fastidieux et dans son manque d'accessoires pourtant légalement obligatoires -- comptez une cinquantaine d'euros supplémentaires pour acheter phare arrière, sonnette et selle confortable. Finalement, pour cette gamme de prix, c'est un modèle que l'on conseille à quelque qui cherche un vélo fiable et assez puissant pour sillonner les routes goudronnées.
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Assemblage
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Design
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Conduite
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Performance
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Autonomie
Il s’agit là d’un vélo tres puissant