En plus de ses modèles dédiés aux sportifs, la firme experte dans la conduction osseuse commercialise également un produit conçu pour la natation. Nous avons donc affaire à une paire d’écouteurs entièrement étanche. Que vaut cette déclinaison des Openrun (ex Aeropex) elle aussi sortit en 2019 ?
Compte tenu de la proximité de ce produit avec le que nous avons essayé, ce test va se concentrer sur les différences entre les deux. Pour le reste, consultez notre test des écouteurs à conduction osseuse Shokz Openrun.
Les plus
Les moins
Fiche technique des écouteurs à conduction osseuse Shokz Openswim
- Poids : 30 g
- Autonomie annoncée : 8h
- Temps de charge : 2h
- Port de charge : Broche Pogo
- Étanchéité : IP68
- Capacité de stockage : 3,5 Go
- Microphones : aucun
- Formats supportés : MP3, WMA, FLAC, WAV, AAC
Unboxing des Shokz Openswim
Tout d’abord, on y trouve une petite sacoche en silicone similaire à celle des Aeropex. Elle a simplement troqué le noir pour le gris et la fermeture aimantée par une fermeture Éclair. En outre son dos possède une partie poinçonnée pour évacuer l’humidité. Les bouchons d’oreilles en mousse font place à une paire conçue pour la natation. Enfin, l’écrin ne contient qu’un seul câble de charge : un port USB A mâle allant vers un petit boîtier qui s’ouvre pour accueillir le port des écouteurs. Notons que si vous souhaitez en racheter un, il faudra vous rendre sur le site US de la marque. En effet, les accessoires semblent ne pas apparaître pour la version EU.
Le design des écouteurs Shokz Openswim
On prend les mêmes et on recommence ? Presque ! Les micros ainsi que le bouton multifonction ont disparu des transducteurs. Quant aux commandes pour le volume, elles conservent le même emplacement en s’espaçant un peu plus pour en accueillir une nouvelle. En outre, cette partie possède un quatrième bouton à l’arrière. Sur le reste, les Openswim demeurent identiques aux Openrun. On remarque cependant que l’arceau et l’intérieur des transducteurs sont tachetés avec du blanc pour la version étanche.
Comment fonctionnent les Shokz Openswim ?
Pas de connexion Bluetooth ici, ces écouteurs sont en fait un lecteur de musique avec 3,5 Go de stockage. Il faut donc télécharger ses morceaux et albums puis les transférer via USB pour en profiter. Voilà une occasion de replonger dans l’époque des baladeurs MP3. Certes le Bluetooth n’est pas envisageable pour la natation, mais on peut imaginer un partenariat avec un service de streaming pour faciliter le téléchargement de sa musique. Avec les Openswim, la part importante des utilisateurs abonnés à Spotify, Deezer ou Tidal doit à nouveau payer pour écouteur leurs morceaux à la piscine. Quant à ceux qui achètent les albums en physique ou en digital, félicitations vous êtes avantagé dans ce cas de figure. Ces limitations font que ces écouteurs se trouvent dépasser par rapport à la concurrence dès qu’ils sortent de l’eau.
Question autonomie, pas de changement à signaler, comptez entre 8 et 11 heures d’écoute.
Retrouvez également notre comparatif des meilleurs écouteurs à conduction osseuse.
Partons nager !
Certifiés IP68, ces écouteurs restent complètement étanches dans l’eau douce comme l’eau de mer tant qu’ils ne vont pas au-delà de deux mètres de profondeur. Autrement dit, ne jouez pas trop au plongeur. Le confort est identique à celui de l’Openrun tout comme le maintien une fois lancé. Nous n’avons pas eu besoin de replacer les écouteurs pendant nos longueurs. Comme avec les Openrun, on apprécie particulièrement le fait d’avoir les oreilles dégagées. Enfin, les commandes à disposition du nageur permettent d’effectuer les actions de base :
- Play/Pause avec une pression sur le bouton Power
- Gestion du volume
- Morceau suivant avec une pression prolongée sur le +
- Morceau précédent avec une pression prolongée sur le –
- Choisir entre le mode normal, aléatoire et repeat avec une pression sur le quatrième bouton
Pour sélectionner les morceaux, les Openswim retiennent le dernier joué. Or si celui que vous souhaitez écouter se trouvent loin de lui dans le répertoire, vous allez devoir skip de nombreuses fois.
Le son des écouteurs à conduction osseuse Shokz Openswim
En vérité, le son ne change pas de celui des Openrun. Le résultat est plus que satisfaisant, car nul besoin d’un niveau de détails exceptionnel pour de la natation. Toutefois, on perçoit des différences une fois la tête immergée. Dans l’eau, les basses ressortent beaucoup plus que le reste. C’est là qu’une dernière fonction entre en jeu : le mode natation. Lorsque vous le lancez avec une pression longue sur le quatrième bouton, celui-ci modifie l’égaliseur pour équilibrer le son. Les voix alors en retrait repassent devant et les basses se font davantage discrètes.
Si vous souhaitez à écouter de la musique pendant vos sessions de crawl ou de brasse, ces OpenSwim constituent une excellente solution. Avec la conduction osseuse, pas besoin de chercher le bon embout et le replacer toutes les 5 minutes. Une fois installés, les écouteurs ne bougent pas. Concernant la qualité sonore, elle est plus que suffisante pour la natation. S’il y a quelque chose à pointer du doigt, c’est les limites de ces écouteurs. En dehors de l’eau où le format baladeur est nécessaire, ce modèle est largement dépassé par ses cousins avec Bluetooth. Ainsi, les 150 euros ne se rentabilisent que si vous passez régulièrement du temps à nager. En outre, télécharger ses musiques constitue un effort et un coût supplémentaire assez pénible pour certains.
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Design
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Confort & Maintient
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Praticité
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Fonctionnalités
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Qualité du son