Après avoir dominé le marché des voitures électriques pendant des années, Tesla se lance dans une nouvelle course pour concurrencer Uber et Blablacar.
Tesla l’a annoncé ou plutôt teasé dans un post sur X (anciennement Twitter), le groupe automobile dirigé par Elon Musk lancera prochainement une application de covoiturage. Le véritable plus de cette application est qu’il n’y aurait pas à proprement parler de conducteur…
Une application de covoiturage pour véhicule autonome
C’est en tout cas ce que semble proposer Tesla à travers ce tweet : un service de covoiturage dans un véhicule 100% autonome. Comme sur les applications comme Uber et Heetch, vous pourriez commander en quelques clics une voiture et suivre son avancée jusqu’à vous.
Il serait aussi possible d’ajuster directement la température de la voiture et de gérer ses musiques depuis l’application : un confort non négligeable lors des trajets.
Un projet encore sans date… et pour cause
Si vous suivez un petit peu l’évolution des voitures 100% autonome, il ne vous aura pas échappé que nous sommes encore loin d’un véritable lancement à grande échelle.
Tout d’abord parce que, techniquement, les modèles (de Tesla, mais aussi de Cruise) ne sont pour le moment pas au point, causent fréquemment des accidents et sont aujourd’hui loin de parcourir les routes sereinement.
Mais aussi parce que la législation ne les autorise pas nécessairement. En France, par exemple, le niveau le plus élevé d’autonomie accepté pour un véhicule est le niveau 3.
Le niveau 3 correspond à un véhicule entièrement autonome où un humain doit tout de même être derrière le volant pour contrôler et agir en cas de problème. Ce niveau-là n’autorise pas non plus de rouler sur toutes les routes
Il existe donc plusieurs freins au développement d’un tel projet qui pourrait donc tout aussi bien sortir dans les 3 prochaines années que dans une décennie… Dans tous les cas, cette annonce tombe peu après la publication des résultats décevants du premier trimestre de Tesla qui accusent une perte de 88 millions de dollars par rapport à ceux de l’année précédente.
Avec un chiffre d’affaires en perte de vitesse (du moins sur ce début d’année), le groupe d’Elon Musk cherche surement de nouvelles manières de diversifier ses revenus et de ne pas dépendre uniquement des ventes de voitures électriques.