Quoi de mieux pour comprendre la réalité virtuelle que de s’immerger complètement ? Désormais, à Stanford, une classe reçoit ses cours plongée dans la réalité virtuelle grâce à l’Oculus Quest 2.
Qu’on l’ait testé ou pas, qu’on l’aime ou non, la réalité virtuelle est un très grand sujet pour les années à venir. La technologie a le potentiel de révolutionner bien des aspects de notre société, et a déjà commencé à le faire dans certains milieux professionnels. Mais pour ce qui est du grand public, tout est encore porté sur le divertissement, ce que le très accessible Oculus Quest 2 fait merveilleusement bien. Et justement, il est au centre d’un nouveau projet.
Une classe en réalité virtuelle chez Stanford
Stanford, l’une des universités privées les plus prestigieuses aux Etats-Unis et qui est située au cœur de la Silicon Valley, a en effet mis en place un nouveau cours. Ce dernier attire de plus en plus les yeux des curieux sur ces dernières semaines pour une raison simple : une large portion de cette classe est enseignée directement en réalité virtuelle. Les élèves sont en effet équipés d’Oculus Quest 2 pour suivre leur professeur sur de nouveaux terrains et comprendre la technologie et son impact. Jeremy Bailenson, en charge de ces cours, explique le principe dans une vidéo.
Son cursus est baptisé « Humains virtuels » et existe depuis 2003 au sein de l’université. C’est cependant depuis cette année que le professeur, qui a étudié la réalité virtuelle et son impact toute sa vie, est capable de transporter sa classe dans le Métavers. Le but : en étudier les ramifications passées, présentes et futures sur de multiples terrains, notamment dans les domaines du divertissement ou de la santé. Les élèves sont amenés à participer à des sorties, des concerts et même à créer leurs propres univers virtuels.
L’initiative est d’autant plus intéressante dans un contexte où même une institution comme Stanford a dû s’adapter au contexte sanitaire actuel. Plutôt que de faire ses cours sur un Zoom souvent peu engageant, les casques de réalité virtuelle deviennent une alternative très intéressante dans le domaine de l’éducation à distance. Si aujourd’hui l’école privé est l’une des rares à pouvoir se permettre l’achat d’un parc de casques pour ses élèves, il y a fort à parier que la technologie devienne de plus en plus accessible. Le Meta Quest 3 pointe d’ailleurs déjà le bout de son nez.
C’est quelque part ce qu’il faut toujours garder en tête avec la réalité virtuelle. Si la vision de Mark Zuckerberg pour le Métavers a de quoi faire grincer des dents, et que la perspective de porter des Nike modelées en 3D n’est pas des plus alléchantes, les applications possibles vont bien au-delà. C’est après tout en tant qu’outil enrichissant la vie des utilisateurs que la tech a la plus grande force, et non pas en tant qu’alternative amoindrie à des expériences humaines.