Selon Gartner, les villes intelligentes utiliseront déjà près d’1,1 milliard d’objets connectés en 2015, dont 45% dans les maisons et bâtiments professionnels.
Selon une récente étude conduite par Gartner sur les smart cities, le taux d’équipement des villes en objets connectés devrait bondir en 2015. Si Tel Aviv est une des villes les plus connectées au monde et que des villes françaises comme Issy-les-Moulineaux ou Lyon ne sont pas non plus mal placées, au total 45 % du volume des objets connectés devraient être installés dans les maisons individuelles et les bâtiments d’entreprises. Celles-ci devraient pourtant concentrer près de 60% des achats et des usages selon Deloitte.
Selon Gartner, ce sont même plus de 4 objets connectés sur 5 qui seront dans ce cas d’ici à 2020. Par « ville intelligente« , le cabinet d’études désigne les communautés d’ agglomérations urbaines ayant mis en oeuvre des systèmes informatiques mutualisés à des fins opérationnelles. L’étude présente notamment l’évolution des chiffres des différents secteurs au cours des 24 prochains mois en matière de santé, services publics, bâtiments professionnels, maisons intelligentes…
Dans les prochains mois, nos villes connectées devraient ainsi s’enrichir de nombreux nouveaux objets connectés pour la maison, comme des alarmes intelligentes, des serrures connectées, des ampoules intelligentes et multifonctions. Celles-ci enregistrent la plus forte croissance avec un volume de 570 millions d’unités en 2020. Le domaine des transports est aussi très dynamique, avec 237 millions d’objets connectés espérés à cette échéance.
Bettina Tratz-Ryan, Vice-Présidente de Gartner, explique :
« L’essentiel des dépenses des villes intelligentes en matière d’Internet des objets émane du secteur privé. Les villes intelligentes représentent une grande opportunité de revenus pour la technologie et les fournisseurs de services, mais les prestataires doivent commencer à planifier, mobiliser et positionner leurs offres aujourd’hui ».
Selon Gartner, le nombre d’objets connectés pourrait atteindre 25 milliards d’unités à l’horizon 2020.