Le marché du scooter électrique connaît une croissance exponentielle en Asie et vient inonder le marché européen. Dernier en date, le N100 Max de la jeune entreprise chinoise VFly, designé par Porsche Design.
Du côté de la mobilité électrique l’innovation suit son cours, notamment en Asie avec VFly, une marque chinoise issue du groupe Yadea, l’un des leaders mondiaux sur le marché du scooter électrique. La jeune pousse vient de dévoiler son tout premier modèle : le N100 Max, un deux-roues ZE, équivalent à un 125 cm3 et développé en partenariat avec la célèbre entreprise allemande Porsche Design.
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VFly dévoile son tout premier scooter électrique
Le nouveau constructeur VFly entre à son tour dans le secteur de la mobilité électrique. Avec son N100 Max, la jeune entreprise chinoise propose un petit deux-roues 100% électrique, équivalent 125 cm3. Afin de se démarquer de la concurrence, l’entreprise a travaillé en partenariat avec les équipes de Porsche Design, offrant un rendu assez sobre alliant aux lignes modernes un petit côté rétro.
Coté technique, on retrouve niché dans la roue arrière du scooter, le moteur électrique capable de délivrer 65 Nm de couple. L’engin est alimenté via une petite batterie au lithium de 48V 25Ah. Quant aux informations concernant les performances telles que la vitesse de pointe ou la puissance, elles sont à ce jour inconnues mais on imagine qu’elles se rapprochent des standards du marché.
Les scooters électriques asiatiques continuent d’inonder le marché européen .. et ce n’est pas prêt de s’arrêter
Nous ne savons pas encore quand est ce que le N100 Max sera disponible en France mais il y a fort à parier que VFly s’appuiera sur la présence de Yadea en Europe pour commercialiser son scooter électrique. Yadea qui rappelons-le, en plus d’être le leader des scooters électriques en Chine, avait annoncé en 2020 son partenariat avec l’ADAC SE, le plus grand club de mobilité d’Europe. Et cela n’a rien d’étonnant, car elle n’est pas la seule entreprise chinoise à s’être implantée sur le Vieux Continent, elle n’est que le maillon d’une stratégie qui a été mise en place depuis plusieurs années déjà par le gouvernement chinois.
En effet, la Chine n’a pas ménagé ses efforts, créant de toutes pièces une filière industrielle —et ce en l’espace de moins d’une décennie — fixant les objectifs de production, multipliant les subventions à l’achat, encourageant les joint-ventures avec des entreprises occidentales, afin d’ériger un écosystème dont elle est aujourd’hui le leader mondial.
Autre facteur important, la Chine a aussi la main mise sur les batteries électriques dont le vaste marché intérieur lui permet de produire beaucoup à faible coût. Enfin, elle exerce un contrôle important sur la chaîne d’approvisionnement en métaux rares : 77 % du cobalt utilisé notamment dans les batteries est raffiné en Chine.
Alors que l’Europe n’en est qu’à ses balbutiements, et avec les tensions géopolitiques actuelles qui la guettent, elle n’a pas d’autres choix que d’accélérer la cadence sur cette nouvelle industrie et de repenser ses modes de productions dont les chaînes d’approvisionnements qui dépendent (pour la plupart) de la Chine devenue la nouvelle alliée Russe.