Pizzas, pâtes, raclette, tous les plats semblent se diriger vers une automatisation de leur fabrication. Facilité ? Gain de production ? Réduction des coûts ? Que permettent ces robots de cuisine ? Vont-ils bientôt remplacer nos chefs cuisiniers ? On vous explique tout ici !
Les robots se sont fait une place de choix dans notre quotidien. Du Cookeo de Moulinex au Magimix Cookeo Expert, les robots d’aide à la cuisine ont d’ores et déjà envahi notre foyer. D’autres automates bien plus poussés ont remplacé des métiers comme les caissiers de supermarché avec les bornes automatiques, et bientôt les livreurs avec des livraisons au drone ou avec les robots Starship comme sur certains campus américains. Le recours à la robotique s’étend à d’autres secteurs comme la restauration ; les cuisiniers étant d’ailleurs déjà entourés de robots. Facilitateurs de vie sur le papier, ces créations répondent-elles à un véritable besoin et servent-elles réellement le consommateur ?
Les robots créateurs d’économies
La première fonction de l’automatisation d’un poste est bien souvent de pouvoir se passer d’un humain et donc d’un salaire. Mais l’automatisation ne rime pas toujours avec succès. Le robot pizzaïolo qui servait dans les restaurants Pazzi permettait de servir des pizzas en 5 minutes. C’est après une petite année de service que le robot pizzaïolo a rendu son tablier.
Véritable « effet whaou » à ses débuts, le restaurant a eu la visite de nombreux médias, influenceurs et clients curieux venus découvrir l’automate. En revanche, passé l’aspect surprenant d’un tel cuisinier, l’intérêt du restaurant s’étiole et les clients ne reviennent pas sur le long terme.
Autre marque, autre robot ! Cala propose des plats de pâtes entièrement confectionnés par un robot. Profitant du même effet d’annonce que le robot pizzaïolo, les pâtes à la sauce automate ont initialement attiré les curieux. Le restaurant existe encore aujourd’hui mais connaît, entre deux avis dithyrambiques, quelques retours mitigés (voir négatifs) quant à la qualité des ingrédients ou la cuisson des pâtes (censé être le point fort du robot).
Déployés probablement dans le but de pallier la pénurie de main d’œuvre, les robots cuistots ne suscitent pas l’intérêt escompté. À quoi bon aller au restaurant pour manger un plat robotisé/industriel, surtout si le goût ressemble au plat surgelé Picard qui dort dans mon frigo ?
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Les robots axés sur l’expérience consommateur
Le roboclette a de quoi faire transpirer les Savoyards. Ce robot sert de la raclette depuis plus de 3 ans et ce, dans tout le Canton suisse du Valais ! Comment ses créateurs parviennent-ils à maintenir l’intérêt de leur automate en vie ? Ils misent tout sur une logique événementielle : le roboclette n’est pas vendu mais loué pour 1500 francs suisses (1513€), ce qui lui permet de conserver l’effet de surprise chez les consommateurs (la société loue également l’apérobot, un robot qui sert l’apéro).
Les robots ne remplacent pas, pour le moment, de vrais professionnels de la cuisine et ne répondent pas à un besoin majeur pour les consommateurs. Toutefois, si l’échec de ses robots a eu lieu dans les restaurants, il n’est pas assuré qu’une reconversion professionnelle dans la cuisine industrielle aboutisse sur le même résultat.
Quel est le meilleur robot cuiseur ?
Le Thermomix TM6 s’est imposé comme le leadeur des robots cuiseurs. Offrant un panel de 8000 recettes différentes, l’autocuiseur de Vorwerk est l’assistant idéal pour les cuisiniers novices comme confirmés.
Quel est l’alternative à l’autocuiseur Thermomix ?
L’autocuiseur Moulinex I-Companion ou le Kenwood connecté CookEasy+ sont des alternatives au Thermomix TM6 !