Vous voulez apprendre à cuisiner, concocter de nouvelles recettes, batch cooker pour la semaine ou simplement manger plus sain ? Que des raisons hautement valables pour envisager d’investir dans un robot cuiseur. Ces appareils de cuisine sophistiqués servent à effectuer en un tournemain plus d’une dizaine de tâches utiles à la préparation des meilleurs plats : cuire à la vapeur, rissoler, mijoter, mixer, fermenter etc. À la fois autonomes et précis, les modèles les plus récents sont également à même de vous proposer de nouvelles recettes. Seul hic… C’est très onéreux ! Les marques les plus réputées vendent les robots cuiseurs plus de 1 000 €. C’est pourquoi nous allons tenter de vous guider pour un achat au meilleur rapport qualité/prix ! Et pour vous faire une idée encore plus concrète, n’hésitez pas à regarder notre comparatif des meilleurs robots cuiseurs !
- En préambule : les appareils à ne pas confondre avec un robot cuiseur !
- Les programmes : tout est possible mais point trop n’en faut
- Design et ergonomie : pour une meilleure prise en main
- Comment fonctionne un robot cuiseur ?
- Pourquoi utiliser un robot robot cuiseur ?
- Qui fabrique les meilleurs robots cuiseurs ?
- Comment utilise-t-on un robot cuiseur ?
En préambule : les appareils à ne pas confondre avec un robot cuiseur !
Mieux vaut être capable de faire la distinction entre tous les appareils de type autocuiseurs avant d’en choisir un. D’ailleurs, il se peut que le robot cuiseur propose trop de fonctionnalités, du moins comparativement à vos besoins ou habitudes de cuisine :
- la sorbetière : sert à préparer des desserts glacés maison ;
- le cuiseur à riz : pour faire cuire votre riz, quinoa, épeautre, boulghour et toute autre céréale à la perfection et avec un minimum d’eau ;
- la friteuse sans huile : pour effectuer toute préparation à base de friture sans ajouter de matière grasse (ou presque pas) et sans avoir à surveiller vos frites de patate douce ;
- la mijoteuse électrique : pour les spécialistes de plats mijotés tels que le bœuf bourguignon, la blanquette ou la bolognaise ;
- le robot-pâtissier : pour mélanger vos pâtes et faire monter vos blancs d’œufs (ou jus de pois chiche) en neige ;
- le robot cuiseur : capable de faire à peu près tout selon le modèle (excepté la fonction sorbetière, vraiment très spécifique).
Les programmes : tout est possible mais point trop n’en faut
C’est notre premier critère de sélection car c’est ce qui va vous permettre de savoir ce dont vous n’aurez plus besoin d’acheter pour compléter l’équipement de votre cuisine. Voici donc toutes les tâches réalisables par un robot cuiseur, et tentez de vous concentrer sur ce que vous êtes certain.es d’utiliser ! Privilégiez, par exemple, des programmes qui vous ont déjà manqué pour concocter un bon plat.
- rôtir
- rissoler
- réchauffer
- fermenter
- bouillir
- cuire à la vapeur
- cuire sous pression
- frire
- battre/fouetter/mélanger
- pétrir
- émulsionner
- émincer/couper/hacher finement
- râper
- peser
- moudre
Un appareil multifonctions, rien que ça !
La puissance : team cuistot tout feu tout flamme ou économe ?
Connaître la puissance de votre autocuiseur peut vous servir à improviser des recettes avec vos propres compétences culinaires. Plus vous voulez essayer de recettes, plus vous aurez besoin d’un bon potentiel de puissance, entre 550 W et 1700 W (Bosch Cookit). Idem si vous voulez des cuissons rapides. En revanche, si vous êtes plutôt un télétravailleur qui passe du temps à la maison, rester sur une économie d’énergie peut s’avérer plus intéressant, avec des modèles ne dépassant pas les 1200, 1300 W (RobiCook de Robby) pour des cuissons moins énergivores. En somme tout dépend de l’utilisation que vous en avez.
Les accessoires : pour ne rien avoir en double dans sa cuisine
S’il vous manque certains accessoires, peut-être arriverez-vous à compenser avec ce que propose votre modèle de robot cuiseur. Mini-couteau, batteur, panier-vapeur, balance, mélangeur, spatule, cuillère, mini-cuve, gobelet doseur sont les principaux accessoires que vous retrouverez avec les appareils les plus complets du marché.
Les fonctionnalités annexes : pour une maîtrise totale
D’abord, si vous choisissez un cuiseur connecté, il est évident que vous profiterez des fonctionnalités associées. Notamment les recettes intégrées ou à récupérer sur l’application, y compris celles postées par d’autres utilisateurs. Certaines marques proposent même des recettes intégrant un tutoriel vidéo ! En outre, vous pourrez piloter et surveiller le processus de cuisson à distance grâce à votre smartphone. Mais vous aurez également des options plus simples, telles que le rétro-éclairage, le maintien au chaud, le réchauffage (ce qui vous dispense d’un micro-onde) ou encore le fameux départ différé avec minuteur. Des fonctions bien pratique pour ceux qui aime anticiper.
Design et ergonomie : pour une meilleure prise en main
Bien sûr, si vous avez peur d’utiliser votre robot cuiseur, d’entreprendre une nouvelle recette par crainte de mal faire, vous aurez fait un achat inutile. Pour un appareil de cette qualité, il convient de vous l’approprier rapidement, afin d’être certain·e de l’utiliser au moins trois fois par semaine. Aussi aurez-vous certainement plus d’affinités avec certains appareils que d’autres. N’hésitez pas donc pas à vérifier si des utilisateurs avant vous ont déjà eu du mal à manipuler l’objet, au niveau du couvercle, de la cuve ou des accessoires, par exemple.
D’autre part, si l’autocuiseur est connecté, êtes-vous familier·ères avec l’internet des objets, et la commande via une application smartphone ? Enfin, l’écran LCD est-il assez grand et lisible pour vous ? Est-il tactile ou à boutons ? Etc.
Pour faciliter l’entretien
En outre, il sera bon d’anticiper les consignes d’entretien. D’abord, on vous suggère de privilégier les robots cuiseurs dont le revêtement de la cuve est anti-adhésif. D’autre part, il est généralement précisé quand la cuve principale et les accessoires passent au lave-vaisselle. On vous rassure, c’est souvent le cas ! Sinon, il faudra vous en occuper avec une éponge (sans la partie grattante). Quant à la partie extérieure de l’appareil, un simple chiffon imbibé d’eau fera l’affaire. Et un peu de lave-vitre suffira pour l’écran.
Les dimensions : pour savoir où installer le robot cuiseur et pour combien cuisiner !
Le format de votre appareil a son importance, ne serait-ce que pour savoir où l’installer. À ce titre, nous vous recommandons de lui laisser sa place sur un plan de travail, car acheter un tel appareil de luxe (même s’agissant des moins chers) appelle à vous en servir plusieurs fois par semaine pour le rentabiliser. En conséquence, il peut être décourageant de le déplacer à chaque fois pour le remettre dans un placard ou sur une étagère… d’autant plus que les plus gros appareils pèsent leur poids (autour de 10 kg facile) !
D’autre part, il faut considérer la capacité de la cuve, toujours en fonction de ce que vous faites le plus souvent. Si vous habitez une colocation de 3 à 6 personnes, ou si vous aimez batch cooker, ou bien encore si vous êtes une famille nombreuse, un bol de 6 L (Cookeasy + de Moulinex) sera peut-être plus intéressante qu’une cuve de 2,2 L (TM6 de Thermomix). Notez que si 4 ou 5 L sont déjà des volumes assez conséquents (I-Companion XL de Moulinex) cuisiner plus que nécessaire est toujours une bonne manière de gagner du temps et de manger sain au lieu de commander des dingueries pour les repas pris sur le pouce…Enfin cela n’est que notre avis.
Le prix : toujours penser long terme !
Certes, c’est pas la taille du prix qui compte, mais la façon dont on se sert d’un produit. Vous trouverez tout aussi bien des robots multicuiseurs à 200 € comme le Ninja Foodi Max, qu’à 450 ou 500 € (Cookeo Touch Wifi), qu’à plus de 1300 €, comme le fameux TM6 de Thermomix. Donc de deux choses l’une : bien manger n’a pas de prix, alors ne vous ruinez surtout pas !
Mieux vaut utiliser à fond un autocuiseur à 150 € que de sortir la machine de guerre deux fois par an. Plus vous aimez cuisiner, avez du temps pour apprendre, ou accordez de l’importance à une nutrition saine, plus vous pourrez monter en gamme sans craindre de commettre un achat superfétatoire. En outre, vous risquez fort de faire pas mal d’économies sur les restaurants !