Développé par la startup écossaise FreeFlow Technologies, ce moteur central pour vélo électrique est sans doute le plus léger et le plus compact du marché.
La startup écossaise FreeFlow Technologies (FFT) a lancé sur le marché un nouveau moteur pour vélos électriques monté en position centrale, c’est-à-dire sur l’axe du boîtier de pédalier et qui, en raison de sa petite taille, est pratiquement invisible. Grâce à ce design très discret, son intégration dans un cadre de vélo est beaucoup plus élégante tout en conservant puissance et performance.
Le moteur comprend également une transmission brevetée qui se traduit par une expérience de pédalage très naturelle allant jusqu’à 25 km /h permettant ainsi aux cyclistes de voyager plus vite et plus loin avec le moindre effort. L’entreprise est sur le point de fournir un produit prêt pour le marché, qui lui permettra de répondre à la demande d’un certain nombre de grandes marques mondiales de vélos comme Twnpa Cycles qui a déjà intégré ces moteurs dans ses VAE .
FreeFlow met au point un moteur de vélo électrique presque invisible
Le moteur d’un vélo électrique peut se trouver à 3 emplacements différents : sur la roue arrière, sur la roue avant ou au centre dans le pédalier. Selon la position du moteur, sa marque et sa puissance, le ressenti est totalement différent. Pour les vélos électriques qui nécessitent des performances plus élevées et une conduite plus stable, le moteur est placé en position centrale, c’est-à-dire sur l’axe du boîtier de pédalier.
Dans ces cas, étant très volumineux, les moteurs ne peuvent pas être cachés derrière le plateau ou les manivelles, ce qui les rend très visibles. Bien qu’il s’agisse de la norme industrielle pour ce type de vélos, un certain nombre de produits émergent lentement en tentant d’offrir la stabilité de maniement d’un moteur central tout en favorisant la conception du cadre avec des unités d’entraînement les plus petites possibles.
C’est le cas du moteur lancé par la startup écossaise FreeFlow, qui travaille depuis 2012 au développement d’un système d’entraînement évolutif destiné à être intégré dans des vélos électriques de tout type. Leur objectif principal est de développer une transmission avec un rapport puissance/poids supérieur à la moyenne du marché. Dans sa version actuelle, FreeFlow a une puissance maximale de 290 W et son poids est compris entre 2,5 et 3,5 kilogrammes.
Contrairement aux moteurs à haut volume typiques, la transmission FreeFlow s’intègre mieux dans la conception du cadre tout en conservant l’aspect général d’un vélo conventionnel. Selon le fabricant, le design est associé à une boîte de vitesses harmonique « free-flow » qui rend les sensations de pédalage comparables à celles d’un vélo traditionnel, que l’assistance soit activée ou non.
Une technologie brevetée
Le système de transmission breveté est composé de deux roulements unidirectionnels ce qui signifie que si le cycliste arrête brusquement de pédaler ou recule, il n’y a aucun risque d’endommager le moteur. Cette technologie permet l’utilisation d’un moteur à grande vitesse, réduisant sa taille pour le loger à l’intérieur du cadre, résultant en un système puissant, léger et compact : un petit plateau de 34 dents le cache complètement.
Le système modulaire conçu par FreeFlow permet aux fabricants de vélos d’opter pour une batterie montée sur un tube incliné ayant la possibilité d’être fixe ou amovible. Cette batterie ajoute un poids supplémentaire variant entre 1,5 et 2,5 kilogrammes. Cependant la possibilité d’être connecté en externe permet d’ajouter plus de batteries et donc de prolonger leur autonomie. Le temps de recharge de la batterie quant à lui est estimé entre quatre et cinq heures.
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