Dreem est un serre-tête connecté qui permet de travailler à l’amélioration de votre sommeil, un domaine où les objets connectés n’ont pas encore vraiment tenu leurs promesses même si plusieurs sociétés se penchent désormais sur le sujet.
Dreem est une startup français, installée à Paris aux cotés de Sigfox et Phonotonic au sein de Partech Shaker et qui travaille sur l’une des promesses les moins abouties du quantified self : la maitrise et l’amélioration de sa qualité de sommeil.
Conscients du rôle primordial du sommeil sur notre vie quotidienne, Quentin Soulet de Brugière et Hugo Mercier –deux diplomés de Polytechnique– ont eu l’idée en 2014 d’inventer Dreem, un objet connecté sous la forme d’un bandeau qui permettrait de dormir plus profondément pour favoriser la récupération de l’organisme.
Présentation de Dreem :
Il y a pourtant déjà un grand nombre d’initiatives sur le sujet, dont les accessoires SevenHugs, le masque connecté RestOn ou même l’ampoule connectée SleepCompanion d’Holî. Des objets connectés comme le serre-tête Muse ambitionnent depuis longtemps de nous aider à prendre conscience de nos ondes cérébrales afin de mieux contrôler notre cerveau.
C’est dans cette voie que Dreem semble également s’orienter. Comme Muse, Dreem a fait le choix d’un objet à porter sur la tête, au contraire d’un bracelet connecté ou d’un capteur à placer sous le matelas, comme avec le Withings Aura. L’ennui, c’est qu’on peine à mesurer l’impact de ces systèmes de relaxation ou de luminothérapie, ne sachant pas s’ils ont un effet réel ou génèrent seulement un ‘effet placebo‘.
Pour se différencier, le serre-tête connecté Dreem tente de rendre votre sommeil plus efficace en s’appuyant sur les conclusions de travaux scientifiques sur les phases sommeil et leurs bienfaits. Pour cela, Dreem stimule votre cerveau en émettant des sons imperceptibles, afin d’agir sur la qualité de votre sommeil au quotidien.
Aux côtés de médecins du sommeil de l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris et d’une équipe de chercheurs en neurosciences de l’ICM (l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière), les deux créateurs ont mis au point un procédé innovateur d’analyse d’électroencéphalogramme (EEG). Ce système intégré à Dreem permet d’analyser l’activité électrique du cerveau tout en le stimulant à l’aide d’algorithmes et de capteurs électroniques.
Fonctionnement de Dreem :
Ainsi, de la même manière que certains sons ont la faculté de vous alerter et de vous tirer du sommeil, d’autres à l’inversent peuvent vous aident à mieux dormir. En identifiant la bonne fréquence, la bonne tonalité avec une régularité susceptible de vous plonger dans les bras de Morphée.
Comme la plupart des accessoires adressant votre bien-être et votre santé au quotidien, Dreem se connecte à votre smartphone à l’aide du bluetooth via une application mobile pour iOS (et Android?), pour afficher les données de l’activité de votre cerveau pendant vos phases de sommeil.
Disponibilité et prix :
Pas encore disponible à la vente, Dreem est encore largement un projet en cours de mise au point. La startup parisienne semble chercher à renforcer ses équipes pour mettre au point un premier produit d’ici à la fin de l’année 2015. Le prix du serre-tête connecté est encore inconnu.