Nous avons rencontré Matthieu Regnier, co-fondateur de Dagoma, une jeune startup française qui conçoit et distribue des imprimantes 3D abordables pour les particuliers et les PMEs.
S’il est bien un domaine des nouvelles technologies qui attire et attise toutes les convoitises, c’est bien l’impression 3D. Gartner pense par exemple que 500.000 imprimantes 3D seront vendues en 2016 (source).
Pour comprendre le phénomène, nous sommes allé à la rencontre de Matthieu Regnier (ci-dessous), coach actif et dévoué des Startup Weekend ‘Makers’ qu’Aruco soutient régulièrement.
Si ce marché se développe rapidement aujourd’hui –grâce aux efforts de grands acteurs comme le géant Autodesk, la startup Sculpteo ou des nombreux FabLabs qui s’ouvrent sur le territoire–, ces machines restent le plus souvent trop coûteuses pour le particulier lambda. (indice : plus maintenant !)
Fondée en 2013 à Roubaix, Dagoma propose des imprimantes 3D abordables permettant de s’initier à l’impression 3D ou de combler facilement les besoins quotidiens de la plupart des technophiles.
A l’occasion de son emménagement dans de nouveaux locaux, nous sommes allé chez Dagoma pour découvrir où est née la Discovery 200, l’imprimante 3D low cost et Made in France.
Bienvenue chez Dagoma !
La PME roubaisienne compte désormais une quinzaine d’employés, répartis entre la vente et le marketing, la préparation de commandes, la R&D et l’assemblage des machines commandées.
Car c’est là que réside l’originalité de la proposition de Dagoma : pour recevoir une imprimante 3D à prix défiant toute concurrence, la plupart des clients choisissent d’assembler leur imprimante 3D à la maison.
Grâce à la notice détaillée et après avoir reçu les pièces détachées par la Poste, on peut désormais assembler soit même son imprimante 3D, dont les éléments principaux ont eux-mêmes été imprimés :
Au centre de la pièce, des imprimantes Dagoma alignées sur des étagères se reproduisent dans un léger bourdonnement. Les pièces nécessaires aux prochaines commandes prennent forme en quelques heures à peine.
Encore en pleine installation, la startup occupe désormais 600 mètres carrés de locaux destinés à produire, assembler et tester les imprimantes 3D de la gamme qui verra bientôt arriver des modèles plus perfectionnés, destinés aux PMEs, architectes ou plasticiens.
Les imprimantes 3D de Dagoma sont livrées en kits et par la Poste, prêtes à être assemblées :
Une imprimante 3D pour tous !
Avec cette méthode, la startup espère convertir à l’impression 3D le public le plus large possible. La Discovery 200 est compacte (40 x 40 x 40 cm d’encombrement) mais elle peut imprimer des objets en 3 dimensions jusqu’à 20 x 20 x 20 cm de haut !
Note : Ceux qui ne savent pas dessiner en 3D peuvent piocher des modèles dans une bibliothèque d’objets déjà créés par d’autres. Le site Thingiverse est une sorte de YouTube des objets 3D et rempli parfaitement ce rôle.
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Livrée en kit avec une notice de montage détaillée, la Discovery 200 de Dagoma coûte moins cher que la plupart des autres imprimantes 3D du marché : 299€ en kit (ou 399€ pour que la machine vous soit livrée après avoir été montée et testée au préalable à l’atelier).
Le détail amusant :
Dagoma s’attache aussi à donner à chacun la possibilité d’apprendre en s’amusant avec son imprimante 3D : la startup propose des box à thèmes pour fabriquer des objets connectés et imprimés grâce à la fabrication additive.
La box actuelle (39,90€) propose par exemple le mode d’emploi et les dessins pour imprimer les une éolienne en 3D et contient une petite génératrice à lui fixer pour recharger son smartphone grâce au vent :