Selon un rapport du Forum Économique Mondial, les cyberattaques arrivent à la 5e place des risques les plus importants pour les particuliers, les entreprises et même les États. La cybercriminalité a augmenté de 600% depuis la crise sanitaire et cela ne semble pas prêt de ralentir.
10 500 milliards de dollars par an d’ici 2025, soit une augmentation de 200% en dix ans… c’est ce que les cyberattaques vont coûter aux entreprises, d’après les estimations de Cybersecurity Ventures. L’intérêt de se munir d’un antivirus robuste pour mieux protéger ses données n’a jamais été aussi vital.
Parmi ces cyberattaques, les ransomwares semblent avoir été détrônés par le phishing. Selon le rapport annuel 2022 de Cybermalveillance.gouv.fr, le phishing concentrait 27% des requêtes des PME et des associations sur le site du gouvernement dédié à l’assistance des victimes de cyberattaques. Le ransomware comptait 24% des requêtes, suivi du piratage de compte avec 22%.
La prolifération des objets connectés augmente la surface d’attaque
D’ici 2030, il est estimé que le nombre d’objets connectés dans le monde devrait tripler (en 2020, on en recensait près de 10 milliards). Ces capteurs et appareils numériques connectés en réseau font désormais partie de notre vie quotidienne et sont des portes d’entrée privilégiées par les cyberattaquants.
On peut notamment citer les thermostats connectés et autres dispositifs présents dans les “smart home” mais aussi les smartphones ou les montres connectées. Ces gadgets technologiques censés nous faciliter la vie augmentent aussi considérablement la surface d’attaque potentielle permettant de dérober des données. C’est d’autant plus le cas quand on sait que nombreuses sont les personnes qui négligent la protection de ces petits appareils.
La démocratisation de la cybercriminalité “grâce” à ChatGPT
Si le nombre de cyberattaques ne cesse de croître, c’est aussi parce que les outils permettant ces pratiques se sont simplifiés. Il ne s’agit là pas de logiciels “obscurs” accessibles exclusivement via le darknet mais bien de solutions qui n’étaient pas prévues pour ce type d’usage. Depuis peu, ce sont bien les IA génératives comme ChatGPT qui font l’objet de ce type de détournement.
Interrogé par Zdnet, Jonathan Jackson, directeur de l’ingénierie de BlackBerry pour la région Asie-Pacifique, explique que :
« ChatGPT est une ressource incroyablement puissante pour tous ceux qui veulent créer de bons codes ou, dans ce cas, des codes malveillants, tels que des scripts permettant de contourner les défenses d’un réseau ».
Évidemment, ces codes restent encore basiques mais l’IA ne pourra que se perfectionner avec le temps.
Dernièrement, l’équipe de recherche mondiale de Norton a aussi identifié ces nouvelles pratiques malveillantes au sein de son dernier rapport Pulse : les cybercriminels auraient recours à ChatGPT pour perfectionner leurs méthodes d’hameçonnage mais également créer leurs propres chatbots. Ces derniers peuvent se faire passer pour des personnes, une banque ou encore une entité gouvernementale pour tromper des internautes et leur dérober des données ou de l’argent.
Les experts de Norton conseillent donc d’éviter les robots conversationnels qui n’apparaissent pas sur le site Web ou l’application d’une entreprise et d’être prudent avant de fournir des informations personnelles à une personne avec laquelle vous discutez en ligne.
La célèbre marque d’antivirus Norton a décidé de célébrer le printemps avec un prix spécial : Norton Antivirus Plus ne coûtera que 9,99 euros la première année ! Valable du 16 au 30 mars 2023, l’offre vous fournira plusieurs niveaux de protection sur l’appareil de votre choix. Cet antivirus est un des plus performants du marché et vous aidera à protéger votre appareil contre les menaces en ligne existantes et émergentes.