Apple est encore, et toujours, dans le viseur de l’Union européenne et cette fois-ci, c’est Apple Pay qui est directement concerné.
Si vous utilisez Apple Pay, il se pourrait bien que ça soit l’une des dernières fois… ou du moins, c’est ce que l’on pourrait croire lorsque l’on observe le dernier « accord » trouvé entre l’Union européenne et la firme de Cupertino.
En effet, l’UE vient de contraindre Apple à, une nouvelle fois, s’ouvrir à la concurrence et à laisser les autres applications avoir accès à la puce NFC.
Pourquoi c’est un changement majeur pour Apple ?
Le véritable changement avec cette ouverture à la concurrence est que cela autorise les autres applications à utiliser la puce NFC (ou « tap and go »).
Grâce à cela, les utilisateurs pourront alors télécharger des applications similaires à Apple Pay et les applications tierces comme votre banque pourrait alors développer leur propre version pour contrôler la sécurité de vos paiements de A à Z.
Bien sûr, certaines applications pourraient alors profiter de l’occasion pour réorienter tous les usages vers leur version et boycotter Apple Pay. Mais en réalité, il y a plus de chances qu’elles soient compatibles à la fois avec Apple Pay et avec l’appli propriétaire.
Apple était, est et sera dans le viseur de l’UE
Depuis l’instauration du DMA (Digital Market Acts : un ensemble de textes qui tentent de réguler les marchés du numérique), Apple est particulièrement ciblé par l’Union européenne.
En seulement quelques mois, Apple a été contraint de passer à l’USB-C, d’autoriser les boutiques d’applications tierces et a dû retarder la sortie de son IA (Apple Intelligence)… Cette nouvelle règle vient donc s’ajouter à une longue liste de restrictions qui viennent enfin réguler les différentes situations de monopole qu’Apple avait construit au fil des années.
Une fois de plus on essaye de rendre obligatoire de fait l’usage d’application qui connaissant les banques seront moins pratiques ou plus limitées qu’Appelpay. Quelques exemples de la nullité des banques françaises
dans ce domaine :
-limitation à 50 € du paiement sans code.
– Pas de sans contact dans les distributeurs de billets alors que c’est avec les stations service les endroits les plus exposés au vol de code puis de la carte.
-Possibilité de paiement de proximité frauduleux avec les CB (Metro, concerts, musées, files d’attente diverses)
-mot de passe à quatre chiffres sur les cartes et à 6 chiffres pour accéder à son compte bancaire